Métro-boulot-dodo ! Je passe beaucoup de temps dans les transports en communs parisiens et, comme vous le savez, ces temps de trajets sur certaines lignes peuvent se révéler très élastiques ! Selon le « rapport sur les transports en IDF pour l’année 2016 » près de 48 personnes prennent le Métro chaque seconde à Paris et en Ile de France. Autrement dit 4,1 millions de passagers transitent dans le métro parisien chaque jour. En 2017, c'est plus de 1,7 milliard de voyages effectués sur le réseau RATP en Ile-de-France (métro, tram, bus, RER A et B) sur les six premiers mois. Pour tous les travailleurs transiliens pressés qui arpentent le plus rapidement possible les couloirs des gares parisiennes pour ne pas perdre de temps, vu que le temps c'est de l'argent, ces voyages confirment ce que nous apprend la science : le temps est une mesure relative. Peu importe notre rapport au temps au quotidien et peu importe le lieu où nous nous trouvons sur la planète, le temps ne sera jamais une valeur absolue et universelle ! Relativité d'Einstein, paradoxe des jumeaux, diagramme de Minkowski, etc. Voici les notions qui pourraient expliquer les fondement cette série de photographies en multi-expositions que j'ai réalisé en hommage à mes compagnons de galère quotidienne dans les transports en commun !
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (encore merci !) vous connaissez ma série quotidienne "Métro Boulot Photo" devenue "Au train où va ma vie". Ce sont certaines de ces images qui ont servi à ces créations photographiques. Permettez-moi d'ouvrir une petite parenthèse en vous livrant quelques chiffres sur mon quotidien de banlieusard et galérien usager des lignes R, D et A dans le sud parisien… Je prenais le train aux heures de pointe matin et soir 5 jours par semaine. Petit à petit, j'ai décalé mes horaires pour commencer plus tard et finir plus tard afin d'éviter le plus gros du flot de voyageurs. Et pour cause, en seulement deux mois (début 2018), je cumulais déjà 10 heures de retard * !!! Du temps mis a profit pour sublimer nos voyages en photographie.
Mais au fait, savez-vous que les secondes, minutes, heures, jours semaines… ont un « taux d’écoulement » qui dépend entièrement de la vitesse et de l’accélération à un instant T ? Cela signifie que le taux auquel le temps s’écoule diminue au fur et à mesure que votre vitesse augmente, bref que le temps va plus ou moins rapidement ! Ce n'est pas qu'une question de perception (selon certaines études le temps serait perçu comme de plus en plus rapide en raison de la surabondance de la technologie) mais bien de l’écoulement réel du temps tel qu'il a été démontré lors de nombreuses expériences.
Dans la théorie de la relativité d’Einstein, la dilatation du temps décrit un effet où une différence du temps écoulé entre deux événements est mesurée par des observateurs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. Mieux, le temps s’écoule plus lentement pour deux personnes qui observe la même chose de points de vue différents ! L’explication réside sur la manière dont vous orientez la direction du temps lui-même, à chaque fois que vous changez de vitesse. Cette étrange dilatation du temps s’appuye sur le paradoxe des jumeaux.
Petit introduction aux notions de temps (source Wikipédia).
La relativité restreinte est la théorie formelle élaborée par Albert Einstein en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la relativité galiléenne et du principe selon lequel la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels galiléens (ou inertiels), ce qui était implicitement énoncé dans les équations de Maxwell. La relativité galiléenne énonce, en langage moderne, que toute expérience faite dans un référentiel inertiel se déroule de manière parfaitement identique dans tout autre référentiel inertiel. Devenu « principe de relativité », son énoncé sera ensuite modifié par Einstein pour être étendu aux référentiels non inertiels : de « restreinte », la relativité deviendra « générale », et traitera de plus de la gravitation, ce que ne fait pas la relativité restreinte. Les équations correspondantes conduisent à des prévisions de phénomènes qui heurtent le sens commun, un des plus surprenants étant le ralentissement des horloges en mouvement, qui a permis de concevoir l'expérience de pensée souvent appelée paradoxe des jumeaux.
Mais au fait, savez-vous que les secondes, minutes, heures, jours semaines… ont un « taux d’écoulement » qui dépend entièrement de la vitesse et de l’accélération à un instant T ? Cela signifie que le taux auquel le temps s’écoule diminue au fur et à mesure que votre vitesse augmente, bref que le temps va plus ou moins rapidement ! Ce n'est pas qu'une question de perception (selon certaines études le temps serait perçu comme de plus en plus rapide en raison de la surabondance de la technologie) mais bien de l’écoulement réel du temps tel qu'il a été démontré lors de nombreuses expériences.
Dans la théorie de la relativité d’Einstein, la dilatation du temps décrit un effet où une différence du temps écoulé entre deux événements est mesurée par des observateurs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. Mieux, le temps s’écoule plus lentement pour deux personnes qui observe la même chose de points de vue différents ! L’explication réside sur la manière dont vous orientez la direction du temps lui-même, à chaque fois que vous changez de vitesse. Cette étrange dilatation du temps s’appuye sur le paradoxe des jumeaux.
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Petit introduction aux notions de temps (source Wikipédia).
La relativité restreinte est la théorie formelle élaborée par Albert Einstein en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la relativité galiléenne et du principe selon lequel la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels galiléens (ou inertiels), ce qui était implicitement énoncé dans les équations de Maxwell. La relativité galiléenne énonce, en langage moderne, que toute expérience faite dans un référentiel inertiel se déroule de manière parfaitement identique dans tout autre référentiel inertiel. Devenu « principe de relativité », son énoncé sera ensuite modifié par Einstein pour être étendu aux référentiels non inertiels : de « restreinte », la relativité deviendra « générale », et traitera de plus de la gravitation, ce que ne fait pas la relativité restreinte. Les équations correspondantes conduisent à des prévisions de phénomènes qui heurtent le sens commun, un des plus surprenants étant le ralentissement des horloges en mouvement, qui a permis de concevoir l'expérience de pensée souvent appelée paradoxe des jumeaux.
Le terme dilatation du temps désigne un effet de la relativité restreinte selon lequel l'intervalle de temps entre deux événements mesuré dans un référentiel inertiel quelconque est toujours supérieur à l'intervalle de temps mesuré dans le référentiel inertiel où ces deux événements ont la même position spatiale (mais n'ont pas lieu au même moment, bien sûr). Étant donné que le temps est défini, dans la théorie de la relativité, par la donnée initiale d'une horloge pour chaque référentiel on peut en déduire que pour un observateur, une horloge en mouvement semble ralentie par rapport à une horloge immobile Bien sûr, cet effet intervient sur tout mesureur du temps. Un diagramme de Minkowski, en deux dimensions, permet une représentation de ce phénomène dans l'espace de Minkowski et peut aider à une compréhension qualitative et intuitive.
Ce phénomène de ralentissement des horloges s'étend, en relativité générale, aux horloges proches d'un corps massif, qui vont ralentir par rapport à celles qui en sont plus éloignées. Dans le paradoxe des jumeaux, la dilatation temporelle est asymétrique et non réciproque car les deux référentiels en jeu ne sont pas galiléens. Mais si on considère deux référentiels galiléens, n'est-il pas paradoxal de considérer que chaque observateur dans son référentiel estime que le temps pour l'autre observateur passe plus lentement que pour lui ?
Pour Carlo Rovelli, se poser la question des intervalles temporels quand on ne peut pas comparer directement les horloges n'a même pas de sens : « Si deux horloges se séparent et ne se rencontrent plus se demander laquelle est en avance et laquelle retarde n'a pas de sens. Si elles se rencontrent de nouveau, elles peuvent être comparées »
*En 2 mois et 5 jours, avec une semaine de congés en février 2018, soit l’équivalent de deux mois pile : 268 minutes de retard cumulées le matin, 311 minutes de retard cumulées le soir. Soit 579 minutes cumulées au total soit 10 h de retards cumulés. Attention, il ne s'agit pas des chiffres SNCF mais de mes relevés quotidiens. Sur 76 trajets effectués j'ai cumulé 34 retards supérieurs à 5 minutes (15 compris entre 10 et 20 minutes, 2 compris entre 20 et 30 minutes) soit 45 % des trains pris. On est très loin des 81,7% de ponctualité affichés sur le site Transilien Sur . Avec 55% de ponctualité sur les trains empruntés dans cette étude, (La différence s’explique par le fait que la SNCF lisse les retards sur l’ensemble de la journée, en fonction de la fréquentation des trains et des gares certes, mais sur une ligne très touristique, donc relativement chargée même en heure creuse où les trains circulent mieux)
1 Commentaires
Et hop!!!! Retour à la fac! Bon, moi j'ai fait bio, pas physique, du coup, Einstein, je n'ai pas beaucoup étudié. .. et j'avoue que j'ai eu un peu de mal à suivre!!!! Mais, je me suis accrochée ! j'aime tes fondus d'images qui donnent au résultat une impression de mouvement. ..
RépondreSupprimerBonjour et merci de votre intérêt à mes travaux. Vous publiez un commentaire sous votre entière responsabilité juridique. Il doit être conforme à notre charte de respect des personnes, sociétés et associations et sans publicité.